Accueil d’enfants souffrant de troubles de la santé
Chaque centre des Compagnons pourra, le cas échéant, accueillir des enfants souffrant d’un trouble de la santé ou de handicap moteur léger, selon les modalités ci-dessous.
1. La présentation d’un dossier médical que transmettra la famille et/ou le partenaire,
2. Un contact entre l’Association, le Partenaire, la famille et le Directeur du centre.
Il pourra alors être demandé, la présence d’un animateur supplémentaire pour le meilleur déroulement du séjour de l’enfant au milieu de ses camarades. Le coût de cet animateur sera estimé aux frais réels, avec le souci de réduire le coût au maximum pour la famille.
1/ Préparation du séjour et relations avec les familles :
Dans le cadre de l’accueil d’un enfant souffrant de handicap, il est nécessaire que le jeune bénéficie d’un accompagnement spécifique sans pour autant en faire un facteur isolant.
L’objectif étant d’accompagner plutôt que de faire à la place de.
Cet accompagnement passe par le recrutement d’un animateur référent qui pourra se rajouter si cela s’avère nécessaire aux membres de l’équipe. Cet animateur sera pour le jeune un référent et pour l’équipe une personne ressource qui travaillera en lien étroit avec les animateurs, l’assistante sanitaire, le directeur et son adjoint.
Notre Association étant attachée à la formation de ses équipes, cette personne ressource recrutée de façon spécifique sera en charge d’apporter l’expérience et le savoir-faire nécessaire. Pour ce faire, en amont, l’Association et le directeur du séjour entreront en contact avec le partenaire et les parents afin de décider ensemble si l’accueil est possible. Et dans un réel esprit de partenariat nous définirons les conditions d’accueil.
En effet, si l’enrichissement que procure cet accueil n’est plus à démontrer, il nécessite un travail de préparation avec les différents acteurs (il faut s’accorder sur les habitudes permettant de mieux gérer la vie quotidienne, savoir ce qu’il peut faire et ce qu’il ne doit pas faire, anticiper les appréhensions éventuelles, prendre connaissance du dossier médical du jeune et rentrer éventuellement en contact avec une équipe médicale locale…).
Pendant le séjour, l’animateur référent, l’Assistante Sanitaire et le Directeur assureront une formation continue du reste de l’équipe. Elle vise à sensibiliser sur le handicap et sur les questions que cela entraîne. Il s’agit parfois de dédramatiser ou tout simplement de rassurer.
Elle portera également sur les attitudes à adopter en cas de crise, de situation nécessitant une réaction précise… Enfin, elle abordera des points plus précis. Notamment sur la gestion de la vie quotidienne, sur l’organisation et le déroulement des activités…
Il s’agit pour nous de former des équipes en les préparant au mieux au centre qu’ils vont encadrer.
Parfois, il peut être utile de contacter la famille pour obtenir des précisions sur le jeune, sur son attitude, sur le traitement qu’il suit… Les parents ne doivent pas être exclus. Ils sont un partenaire, un acteur à prendre en compte.
A l’inverse, les parents souhaitent parfois obtenir des nouvelles pour tout simplement se rassurer. A l’instar des autres jeunes, nous encourageons la communication indirecte. Afin de ne pas perturber le jeune dans son séjour, la famille peut prendre des nouvelles auprès du directeur et de l’animateur référent.
Enfin, sur le retour, l’animateur référent se tiendra à la disposition des parents afin de les renseigner au mieux sur le déroulement du séjour et de la réussite du projet d’intégration. Dans le même esprit, le directeur remplira une fiche de suivi qui pourra être utile pour un futur séjour.
2/ Vie quotidienne :
Il est nécessaire de ne pas coller d’étiquette au jeune accueilli. Il faut donc anticiper les réactions, les comportements et attitudes des autres participants. En tenant compte de cela, nous faciliterons l’installation du jeune dans une chambre avec d’autres participants.
L’Assistante Sanitaire veillera à la prise des éventuels traitements. L’animateur référent complètera la formation des animateurs face à une situation de « crise ». Il s’agit de savoir réagir pour la sécurité du jeune en situation de handicap et pour celle des autres. Responsabiliser l’enfant au niveau de la vie quotidienne. Il connaît mieux que personne son handicap et il sait le gérer.
Il faut lui faire confiance tout en l‘accompagnant.
Il est nécessaire de l’impliquer comme un acteur capable de faire. Nous choisirons donc avec lui, les règles de vie (toilette, hygiène, gestion de la valise,…).
Dans la même optique, il est indispensable de favoriser son intégration au sein du groupe. Il doit participer activement. C’est un enfant qui est en vacances, il doit jouer, participer et prendre du plaisir. Pour cela, un travail avec l’équipe est nécessaire pour adapter certains jeux, certaines animations. Sans pour autant faire subir son handicap aux autres participants. D’où une formation continue de l’équipe.
Enfin, au même titre que les autres participants, le jeune devra respecter les règles de vie établies. Il ne devra pas être mis à l’écart. C’est un jeune à part entière qui doit être considéré en tant que tel.